Jeudi 18 juin, le REC a pu accueillir quelques informaticiens du laboratoire IRISA, pour une apres-midi de découverte autour de ... l'aviron ! Eh oui !

    Entourés de centaines de photographes assoifés de prises de vue, nos encadrants du REC s'attèlent à une présentation sommaire de ce sport. Certains iront à dire qu'il s'agit d'une philosophie avant un sport mais la n'est pas le débat. On n'aurait pas assez de temps, on a seulement trois heures. Alors pas aujourd'hui. Resterait sinon à définir la sagesse. Je m'égare.
Médéric, Sofia ainsi que P'tit Seb s'occupent d'une introduction à terre qui se veut la plus terre à terre, pour ce sport maritime. Bon, fixons nous une fois pour toute pour cet article, il s'agira d'un sport. Si, si. Bref, ceci fait, il est temps de larguer les amarres, chaque yolette remplie de rameurs irisés, euh de l'IRISA, (Oui, oui, oui, je sais. Vous vous y attendiez surement.) pour une remontée fluviale. Ces quelques kilomètres sont l'occasion de redécouvrir la phase d'apprentissage par laquelle nous sommes tous passés, différemment mais forcement, pour sûr. Une après midi aussi enrichissante pour les rameurs que les encadrants. Oh, je soliloque trop. Les voila déjà partis. Tiens, un mot.

   Supère initiation à l'aviron, que je recommande chaudement !
Les instructeurs sont super sympas, l'ambiance est détendue, et on a vite la sensation d'"utiliser ses muscles", le tout sans jamais chavirer.
Belle vue sur la Vilaine et ses ponts (vus du dessous).
On croise d'autres galériens qui s'entraînent.

- David

Les muscles c'est pour le sport non ? Musculus. "La petite souris". Voila que j'ai appris quelque chose. De la à dire que je suis plus sage qu'auparavant ...
Une autre fois, oui. Une autre fois pour le débat. 




Samedi aura lieu la traditionnelle Régate des Poissons, organisée par le REC Aviron, Quai Saint-Cyr à Rennes, à partir de 13h!

Une belle journée pour des courses de yolette en match-racing sur 500m, en plein centre-ville, entre le Pont Malakoff et le Pont de Bretagne! En lice, les clubs du Mans, de Nort-sur-Erdre, l'ALPA et le REC Aviron!

Barbecue, buvette et transats seront à disposition, afin d'apprécier le spectacle, au son de la Fanfar'ô Pruneaux !

Venez nous voir !!!

     Au nombre de 34 rameurs et rameuses participants, le championnat REC de planche à ramer du vendredi 5 juin est probablement un des plus affluents jamais vu. Et entendu. Une épreuve épurée, mais diablement prenante ! Deux planches à ramer, deux bouées : deux équipes !
L’équipe Vaillante opposera l’équipe Maligne, toutes deux tirées au sort devant des participants assoiffés. De challenge. De glisse. D’eau. Mais pas que. Quelques arbitres assurément volontaires, une harangue express pour tenir lieu de briefing et nous voila embarqués pour une course mémorable !

Maligne

L'équipe maligne


     Le départ tenu démarre aux alentours de 22h, et c’est avec entrain que s’élancent les premiers participants de chaque équipe ! Maligne prend la tête avec un voileux malouin, reconverti à la rame ! Mais la bataille est rude, et le champion soit disant aux rhumatismes de l’équipe Vaillante révèle sa détermination, lors de son passage éclair. Son arrivée en dérapage manque de faucher quelques jambes vaillantes, mais il ne fait qu’accentuer la bravoure de son équipe ! Maligne n’est pas en reste et contre attaque en acclamant son outsider à la rescousse : le fameux « Jeeaaaaaaan Louuup ! » résonne comme une déflagration sur l’eau, et l’équipe Vaillante manque de perdre sa prestance devant tant de hargne ! A cela, l’équipe Vaillante répond par son passage successif de plusieurs rameuses aux racines malouines, qui assureront une avance d’un passage ou deux. Les cris d’encouragement des deux côtés sont de plus en plus virulents. La lutte est rude, et Maligne en appelle à son plus fin tacticien, expert du canotage, pour reprendre une position décente. Mais même en réduisant l’écart, Maligne n’arrive à revenir en tête. La succession de rameurs Supelec et Agro de l’équipe Maligne, formés aux arts de la rame par le vaillant champion aux rhumatismes, ne suffira pas à combler ce retard. L’équipe Vaillante pousse un déferlement de joie pour marquer sa victoire, mais c’est sans compter sur la subtilité de Maligne, qui enverra son tacticien en embuscade sur Vilaine pour prendre le relai chez l’autre équipe !

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Le fin tacticien

 

Seulement voila, il lui faudra deux passages pour pouvoir compenser le retard de Maligne, et son doublé ne passera pas inaperçu ! Vaillante victoire pour ce soir, à charge de revanche pour le championnat du monde !

     Avec 23 vaillantes minutes, 55 secondes pour 25 malignes et 35 secondes, cette planchade marque le début d’une tradition qui, espérons le, apparaitra longtemps sur notre Vilaine !

Manu

Une Vaillante rameuse

Ce dimanche avait lieu le championnat de Bretagne sprint.
C’est une course en ligne de 500m sur 3 ou 4 lignes d’eau. Les séries du matin permettent de qualifier pour les finales A, B et C au temps.
La météo n’est pas très sympathique : de la pluie et du vent.
  • Les premiers équipages à partir sont les quatres de couple féminin. Gros suspense pour cette course, il n’y a que deux équipages engagées, tous les deux du REC (Rafaëlla, Lucile, Manon et Sabina vs Pauline, Elsa, Emmanuelle, Stéphanie P). Enorme surprise à la fin de la course, c’est le REC qui l’emporte !! Bon, soyons précis, c’est l’équipage de Pauline, Elsa, Emmanuelle, Stéphanie P qui gagne la course.
Fatiguée de cette longue distance, les filles décident de ne pas faire la finale.
  • Ensuite les hommes. Le quatre de couple avec Régis, Loïc, Jean-Michel et Alban est dans une série avec 4 bateaux, dans le couloir le plus proche de la berge. Trop proche. A 400m de l’arrivée, au milieu du peloton, un saule leur a soudainement caressé le cuir chevelu. Bien sûr après cette interruption de rame, ils finissent loin dernier.
Comme il n’y a que 4 équipages en tout, la finale engage les même équipage que le matin et permet de prendre un revanche. Cette fois de l’autre côté de la rivière, les positions remaniées, ils finissent 2ème.
  • Deux bateaux en skiff, Marc et Sébastien R. Dans sa série, Sébastien R remporte sa course mais son temps le classe en finale C. Malgré un bateau déséquilibré, il la remportera également, se classant 7ème.
  • Marc se qualifie pour la finale B qu’il finira à la 2ème place. Au final il est 5ème.
La course en huit de pointe regroupe aussi 2 équipages du REC, les filles (Rafaëlla, Lucile, Manon, Sabina, Pauline, Elsa, Emmanuelle, Stéphanie P, bar Charline) qui sont le seul équipage féminin, et les gars (Régis, Loïc, Jean-Michel, Marc, Sébastien R, Alban, Lucas et Jason, bar Francois M). Le troisième équipage est celui des régates rennaises.
Dès le départ, la SRR est devant. Le huit des gars touche leurs rames (enfin notre 7, contre leur 1 et 3...) ce qui n’aide pas après un départ très moyen. Après cet incident, les filles sont au niveau des gars, peut être déconcentrés par la présence de 9 jeunes filles à leurs côtés... Au fil de la course, ils se reprennent et terminent 2ème, avec un temps pas très bon qui ne permettra pas d’accéder à la finale A.
En finale B donc on a mixé les filles et les garçons pour faire des équipages équilibrés : (Manon, Rafaëlla, Alban, Lucas, Elsa, Sabina, Loïc, Jean-Michel, bar Charline vs Régis, Marc, Sébastien R, Jason, Pauline, Emmanuelle, Stéphanie P, Lucile bar François M). C’est le deuxième équipage qui remporte la course et la médaille (bon, on a pas trop compris pourquoi la médaille...).
Merci à tous les rameurs et rameuses qui ont participés !
Jour 1 - aéroport de Nantes

Anne, Aude, Hélène, Sofia, Stéphanie P, Gilles, Martin, Médéric et Alban embarquent à destination de Venise. Arrivés deux heures plus tard nous rejoignons Bernard qui arrivait de Paris. Rien de prévu concernant l'aviron ce jour. On fait donc du tourisme, dispersés entre les palais, les églises et les expositions de la biennale. Un peu de bateau tout de même, mais avec moteur et fort peu silencieux. On n'est pas dépaysé, on a amené la fine pluie Bretonne avec nous... Stéphanie croise par hasard Jean-Claude du club de Château Thierry qui nous informe que nos bateaux sont bien arrivés.
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Venise, ville de la passion (pour l'aviron bien entendu)
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Jour 2 - récupération des dossards

Nous allons à 3 chercher les dossards pour la course. Un peu de monde à attendre, et Stéphanie tombe sur Jean-Claude qui était donc juste devant nous dans la file. Le package contient 1 dossard par bateau, 1 T-shirt et un poster. Nous ne connaissons pas les mensurations des rameurs qui ne sont pas présents, donc on improvise les tailles pour les T-shirts, en prenant soin de ne pas vexer les filles. La matinée se poursuit en mode tourisme, mais sous une pluie soutenue cette fois, le parapluie est de rigueur...
A 15h15, les choses sérieuses commencent. Rendez-vous à l'appart, pour partir ensemble au Tronchetto où sont arrivées nos yolettes. L'objectif est d'y être à 16h pour monter les bateaux avec les rameurs de Château Thierry, Nantes et Compiègne qui ont partagé la même remorque.
Objectif presque atteint puisqu'il en manquait 3 au rendez-vous de 15h15, fourvoyés dans les méandres des canaux et des vaporetti. Mais les trois retardataires étaient à l'heure pour le montage des bateaux puisque Stéphanie a retrouvé (est-ce encore un hasard ?!) Jean-Claude et ses collègues dans le vaporetto les amenant au Tronchetto.
Nous montons donc les portants des yolettes, et nous les "pontons". Nous avions bricolé grâce au matériel de Gilles des protections en aquilux pour recouvrir l'avant, l'arrière et une partie des portants pour éviter que les éventuelles vagues nous fassent couler. Une bonne chose, la pluie s'est arrêtée.
pontage
Les bateaux sont bien protégés

La mise à l'eau n'est pas facile. Le ponton est très au-dessus de l'eau, et certain rameurs impatients nous mettent la pression pour se dépêcher. Une fois embarqué, nous remontons le grand canal de Venise au milieu du trafic habituel, Vaporetti, bateaux taxi qui surgissent de nulle part et des gondoles.
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Une mise à l'eau sportive qui met à l'épreuve la souplesse de certains...

Nous arrivons sans encombre à une place proche du départ que nous avions repérée la veille. Il y a des marches qui permettent d'accéder facilement au canal. Nous déposons donc nos yolettes à côté d'autres bateaux, délicatement posées sur des bouteilles d'eau. Oui, on a fait avec les moyens du bord... Parmi tous ces rameurs, Anne rencontre une ex-collègue. C'est petit Venise pour rencontrer tant de gens en si peu de temps...
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Voici nos yolettes qui attendent patiemment la course

Jour 3 - réveil aux aurores

Il commence à y avoir du monde sur l'eau, le soleil brille ! On met le premier bateau à l'eau, Anne et Martin embarquent et déplacent le bateau un peu plus loin, tenu avec les deux bouts. On met le deuxième bateau à l'eau puis tout le monde embarque. On essaie de répartir les bouts 1 par bateau. Aude a presque réussi à le rattraper, mais finalement, le bout repose au fond des canaux de Venise...
Le départ de la course est prévu à 9h00. On est près dès 8h30, attendant impatiemment le départ. On est pas trop sûr de la position exact du départ, on pense que c'est en face du palais des doges, mais il y plein de bateaux devant, et encore plus derrière.
8h55, encore 5 minutes à attendre et BOOM, un coup de canon magistral retenti, et lance officiellement la course avec un peu d'avance (ou alors la montre d'Aude retarde ?). On s'élance donc au milieu de 1200 bateaux en tout genre, kayaks, canoës, gondoles, avirons de couple, de pointe, dragon boats, paquebot, et autres, aux couleurs variées :
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La course se passe bien, sous le soleil et avec une température clémente, la mer est calme. Le barreur et le 4 doivent être attentifs afin de ralentir et d'accélérer comme il faut pour s'insérer dans le flux de bateaux aux vitesses et directions hétéroclites.
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Petites pauses pour soulager les vessies et les estomacs
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Après Burano, une longue traversée de la lagune se présente. Comme c'est large, la densité de bateaux diminue et on peut ramer tranquillement. Sur le chemin, nous changeons 2 fois de barreurs sur l'eau. Ensuite, Venise se rapproche, et avec elle la perspective des canaux étroits. En effet, l'entrée dans Venise se fait à travers un canal secondaire, avec un pont à traverser. Malgré la présence des carabinieri qui demandent de ralentir, et des plongeurs qui dégagent les bateaux au niveau du pont, c'est clairement la galère : des bateaux a touche-touche, des avirons parallèles au bateau et donc une stabilité aléatoire, avec des voisins pas toujours délicats qui n'hésitent pas à foncer dans le tas.
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Le carnaval ...sur l'eau
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Malgré tout, avec une bonne dose de patience et moult précautions pour garder nos rames, nos dames de nage et notre safran intacts, nous avons parcouru les 300m du canal précédent le pont en 45 minutes. Ensuite, comme sur l'autoroute après un bouchon, çà repart sur un canal quasiment vide, en plein centre de Venise.
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Les récompenses tant attendues, illustrant la fin des 32 km de la course : la médaille et le diplôme

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Mais ce n'est pas fini : il faut retourner au Tronchetto ramener les yolettes qui repartent le lendemain matin. On n'a donc pas le temps de soulager les fesses qui commencent à souffrir des longues heures passées sur une selette en bois... Les deux bateaux se rejoignent, et nous prenons le grand canal dans l'autre sens. C'est un peu plus délicat dans cette direction puisqu'on se retrouve à contre sens des nombreux bateaux qui n'ont pas encore fini leur course.
On arrive sans problème aux pontons. Il n'y a pas trop de monde, on peut donc choisir un bon endroit pour apponter et sortir les bateaux de l'eau. Ensuite, démontage, et serrage sur la remorque.
Jour 4 et 5  : sont dédiés au tourisme avec un grand soleil
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La météo devient menaçante, il est temps de partir.

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Nous repartons de Venise à 15h50. 7 rameurs vers Nantes et 3 vers Paris. Mention spéciale pour Anne qui a réussi l'exploit d'envoyer sa valise sans même qu’elle ne soit enregistrée, et qui a réussi à faire planter tout le système informatique de l'aéroport, chapeau !
Au final un grand week-end fort rempli, en balades, visites, bateaux à rames et à moteur dans une bonne ambiance, qui valait bien tout le temps passé pour organiser le transport des bateaux, des rameurs, et la préparation du pontage.
Heureusement, il reste 3 jours de boulot pour se reposer avant d'attaquer le championnat de Bretagne.
Un grand merci à Jean-Claude pour avoir amené nos Yolettes depuis Château-Thierry, à Gilles, Martin et Stéphanie pour les avoir amenées à Château-Thierry, et à Christelle pour les avoir sanglés énergiquement !