En ce dernier dimanche de septembre, à 5h30 du matin, toute la ville dort.

Toute ? Non, des rameurs du REC (Andrea, Anne P, Caroline, Sofia, Stef P, Valérie P, Antoine T, François M, Jason, Gilles, Laurent, Loutfi et Luca), rejoints par Angelina du Mans, sont déjà à la Base Nautique de Sèvres, siège de la LIFA (Ligue Île-de-France d’Aviron) et de l’ACBB (Athlétic-Club de Boulogne-Billancourt) Aviron, d’où part la 30ème édition de la Traversée de Paris en bateaux d’aviron.

Dès 7h les bateaux sont mis sur l’eau. Et ça dépote ! Plus de 200 yolettes (de pointe, de couple, à l’ancienne...) sont mises et lancées sur l’eau, dans la pénombre et en moins de 30 minutes, sur un ponton légèrement plus grand que celui du REC. On attend sur l’eau.

Dès le signal donné, le départ est évidemment bien chargé. Il y en a partout. A chaque accélération, on manque de rentrer dans la yolette de devant. Si on ralentit, on sent le souffle de l’embarcation derrière se préparant à faire de même. C’est pareil à gauche et à droite. L’impression de faire de l’auto-tamponneuse avec une yolette. 

Au bout de 15-20 minutes, les bateaux se répartissent un peu plus, le soleil se lève et on commence à ramer avec la Tour Eiffel en perspective. Ponts, monuments, musées et quais parisiens à gogo. Magique ! A fur et à mesure, le temps devient très agréable, idéal pour ramer et se faire plaisir sur presque 30 kms en tout, jusqu’à l’Ile Saint-Louis que l’on contourne pour faire demi-tour et revenir à notre point de départ à la Base Nautique de Sèvres. 

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Au ponton, nous arrivons en même temps que deux yolettes de nos voisins des Régates Rennaises et tombons sur notre ancien Président Eric, en train de nous prendre en photo. Le monde est petit. Celui de l’aviron aussi.

Rangement des bateaux et déjeuner collectif. Grillades (oui, oui, je respecte la tradition des randos du REC où il faut toujours parler bouffe) et aligot. Endormissement garanti pour l’après-midi !

Nous remercions la LIFA pour l’organisation, le Cercle de l'Aviron de Nantes (CAN), qui a mis à notre disposition ses yolettes et notre ami Gilles, chez qui une bonne moitié des rameurs a squatté la nuit du samedi à dimanche.

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