En raison de travaux réalisés par la Direction Départementale de l'Equipement sur le bief (la partie canalisée de la Vilaine que nous utilisons), le bassin sera vidé. Donc du dimanche 20 mai 19h au samedi 26 mai 9h, la Vilaine sera sans eau. Les séances du mardi et jeudi soir restent ouvertes. Au programme, ergomètre, footing, réparations bateaux et autres entretiens courants.
Ils s'embrassent au mois de Janvier, Car une nouvelle année commence, Mais depuis des éternités L'a pas tell'ment changé la France. Passent les jours et les semaines, Y'a qu'le décor qui évolue, La mentalité est la même : Tous des tocards, tous des faux culs. Ils sont pas lourds, en février, A se souvenir de Charonne, Des matraqueurs assermentés Qui fignolèrent leur besogne, La France est un pays de flics, A tous les coins d'rue y'en a 100, Pour faire règner l'ordre public Ils assassinent impunément. Quand on exécute au mois d'mars, De l'autr' côté des Pyrénées, Un arnachiste du Pays basque, Pour lui apprendre à s'révolter, Ils crient, ils pleurent et ils s'indignent De cette immonde mise à mort, Mais ils oublient qu'la guillotine Chez nous aussi fonctionne encore. Etre né sous l'signe de l'hexagone, C'est pas c'qu'on fait d'mieux en c'moment, Et le roi des cons, sur son trône, J'parierai pas qu'il est all'mand. On leur a dit, au mois d'avril, A la télé, dans les journaux, De pas se découvrir d'un fil, Que l'printemps c'était pour bientôt, Les vieux principes du seizième siècle, Et les vieilles traditions débiles, Ils les appliquent tous à la lettre, Y m'font pitié ces imbéciles. Ils se souviennent, au mois de mai, D'un sang qui coula rouge et noir, D'une révolution manquée Qui faillit renverser l'Histoire, J'me souviens surtout d'ces moutons, Effrayés par la Liberté, S'en allant voter par millions Pour l'ordre et la sécurité. Ils commémorent au mois de juin Un débarquement d'Normandie, Ils pensent au brave soldat ricain Qu'est v'nu se faire tuer loin d'chez lui, Ils oublient qu'à l'abri des bombes, Les Francais criaient "Vive Pétain", Qu'ils étaient bien planqués à Londres, Qu'y'avait pas beaucoup d'Jean Moulin. Etre né sous l'signe de l'hexagone, C'est pas la gloire, en vérité, Et le roi des cons, sur son trône, Me dites pas qu'il est portugais. Ils font la fête au mois d'juillet, En souv'nir d'une révolution, Qui n'a jamais éliminé La misère et l'exploitation, Ils s'abreuvent de bals populaires, D'feux d'artifice et de flonflons, Ils pensent oublier dans la bière Qu'ils sont gourvernés comme des pions. Au mois d'août c'est la liberté, Après une longue année d'usine, Ils crient : "Vive les congés payés", Ils oublient un peu la machine, En Espagne, en Grèce ou en France, Ils vont polluer toutes les plages, Et par leur unique présence, Abîmer tous les paysages. Lorsqu'en septembre on assassine, Un peuple et une liberté, Au coeur de l'Amérique latine, Ils sont pas nombreux à gueuler, Un ambassadeur se ramène, Bras ouverts il est accueilli, Le fascisme c'est la gangrène A Santiago comme à Paris. Etre né sous l'signe de l'hexagone, C'est vraiment pas une sinécure, Et le roi des cons, sur son trône, Il est français, ça j'en suis sûr. Finies les vendanges en octobre, Le raisin fermente en tonneaux, Ils sont très fiers de leurs vignobles, Leurs "Côtes-du-Rhône" et leurs "Bordeaux", Ils exportent le sang de la terre Un peu partout à l'étranger, Leur pinard et leur camenbert C'est leur seule gloire à ces tarrés. En Novembre, au salon d'l'auto, Ils vont admirer par milliers L'dernier modèle de chez Peugeot, Qu'ils pourront jamais se payer, La bagnole, la télé, l'tiercé, C'est l'opium du peuple de France, Lui supprimer c'est le tuer, C'est une drogue à accoutumance. En décembre c'est l'apothéose, La grande bouffe et les p'tits cadeaux, Ils sont toujours aussi moroses, Mais y'a d'la joie dans les ghettos, La Terre peut s'arrêter d'tourner, Ils rat'ront pas leur réveillon; Moi j'voudrais tous les voir crever, Etouffés de dinde aux marrons. Etre né sous l'signe de l'hexagone, On peut pas dire qu'ca soit bandant Si l'roi des cons perdait son trône, Y'aurait 50 millions de prétendants. Paroles et musique : Renaud Séchan (1975)
Ce 8 mai avait lieu la 2ème régate de FEINS sur l'étang du boulet. Cette compétition réunissait 13 équipages venant de tout le 35. Les courses étaient retransmises en direct sur écran géant. Seule la pluie a privé les spectateurs de la finale. Le REC était très bien représenté avec 2 équipages féminins, deux rameuses qui complétaient un bateau malouin [bravo les filles!] et enfin 2 bateaux masculins. Pour certains rameurs, c'était l'occasion de prendre une revanche. Ce fût chose faite pour les garçons de l'équipage REC 1 qui remportent la compétition sur SAINT MALO et FEINS qui avait pourtant gagné la régate des poissons à RENNES le 1er avril dernier. Pour d'autres, c'était l'occasion de découvrir la pratique en compétition. Le fort vent de travers a d'ailleurs surpris plus d'un rameur (expérimenté comme moins expérimenté;+)). Merci au club de l'ALPA pour l'organisation exemplaire et l'accueil si chaleureux. Vivement l'année prochaine!
Sur l'étang du Boulet s'est tenu ce 8 mai, la 2ème régate de FEINS. Les 13 bateaux engagés dans cette compétition de dimension départementale, ont été accueillis par le club de l'ALPA qui s'est illustré par une organisation irréprochable et un sens de l'accueil remarquable. Toutes les régates étaient retransmises en direct sur écran géant, seule la pluie a privé le public des finales. Le REC était particulièrement bien représenté avec 2 bateaux féminins, deux rameuses qui complétaient un bateau malouin [bravo les filles!] et enfin 2 équipages masculins. Pour certain(e)s, c'était l'occasion de prendre une revanche sur d'autres équipages. Ce fut chose faite pour l'équipage du REC 1 qui remporte la compétition sur SAINT MALO et FEINS pourtant vainqueur de la régate des poissons du 1er avril dernier à RENNES. Pour d'autres, c'était l'occasion de découvrir la pratique en compétition. Le fort vent de travers a d'ailleurs surpris plus d'un rameur (expérimenté comme moins expérimenté ;+)) Vivement l'année prochaine!
Il devait être question de régater en mer pour rallier Pornichet à St-Nazaire. Un très joli parcours avec de longs bords. Toutefois, en raison des conditions météo très toniques, le "Trophée des 20 plages" a été annulé pour un parcours sur le plan d'eau du club de St-Nazaire. Faute des 23 km, nous avons eu 5 tours et demi, soit environ 11 km et 16 virages. Seul équipage du REC Aviron présent, le 4x+ (Ulrich, Sagar, Christian, Nicolas, barreuse : Agnès) remporte l'épreuve avec une confortable avance. Le baptème de la yole Safran est réalisé.